Mercredi 7 juillet, TELT, maitre d’ouvrage en charge de la réalisation de la liaison ferroviaire Lyon-Turin, a annoncé les entreprises attributaires des 3 premiers lots relatifs à la réalisation du tunnel de base de la future ligne côté français.
Le plus important de ces 3 lots, le lot.1, a été attribué au groupement Eiffage Génie civil (mandataire), Spie batignolles génie civil, Ghella et Cogéis. Ce marché de 1,47 milliard d’euros correspond au tracé Villarodin-Bourget/Modane jusqu’à la frontière italienne.
Avec une part de 500 millions d’euros pour Spie batignolles, il s’agit d’un projet historique pour le groupe.
« Indéniablement, le 7 juillet est une date qui restera gravée dans la mémoire de notre groupe. C’est une grande fierté pour l’ensemble des collaborateurs de Spie batignolles d’apprendre cette attribution du lot le plus important du tunnel de base de la ligne ferroviaire Lyon-Turin par le groupement. C’est aussi une vraie satisfaction pour nos équipes de poursuivre l’aventure sur ce chantier exceptionnel, où nous déployons notre expertise depuis 2006 au travers des chantiers de la descenderie de la Praz et de la galerie de reconnaissance de Saint-Martin-La-Porte en partenariat avec Eiffage Génie Civil », indique Jean-Charles Robin, président du groupe Spie batignolles.
Un tracé de 22 kilomètres
Le lot.1 comprend les études et la réalisation d'un tunnel bitube sur 22 kilomètres, la construction d'un site de sécurité implanté à Modane et d'autres infrastructures destinées à faciliter les opérations d'exploitation et à garantir la sécurité des utilisateurs. En direction de Lyon, 4 km dans les deux sens de circulation seront réalisés à l'explosif. En direction de Turin, ce sont deux tunneliers qui seront employés pour creuser les 18 km dans chaque sens.
Dans le cadre des travaux, le groupement s'est engagé auprès de TELT à favoriser la réutilisation des matériaux issus de l'excavation.
Les travaux sont prévus pour durer 72 mois environ à l'issue de plus de 12 mois d'études.
Le groupement s'appuiera sur plus de 700 forces vives, au pic de l'activité du chantier. Le cahier des charges du maître d'ouvrage prévoit qu'un minimum de 100 000 heures soit confié à du personnel en insertion.